Mustant Trek, Safari et Kathmandu
Découvertes, de la vallée de Kathmandu, du Mustang, le royaume de Lô, et la région tropicale de Chitawn – 24 jours, [+]
Le Tibet fascine depuis des siècles. Son éloignement et son inaccessibilité ont alimenté l’imaginaire occidental.
Outre l’architecture réligieuse (Potala, Jokhang, Tashilumpo), le Tibet offre la vacuité de ses espaces : beauté exceptionnelle des hauts plateaux, puissance des montagnes, lumière des altitudes. On y découvre la chaleur d’un peuple enraciné dans la tradition et empreint d’une ferveur religieuse sans égale, luttant à demi-mot contre le faux frère chinois.
Depuis l’invasion de la Chine en 1950, il est impossible d’évoquer le Tibet et ses habitants sans parler des drames qui les tourmentent. Le 14e Dalaï Lama préfère l’exil à l’humiliation.
Dès lors le Tibet central a été rebaptisé Région autonome du Tibet (TAR) et a été intégré à la République populaire de Chine. Les autres régions historiquement tibétaines de l’est et du nord-est, déjà gouvernées par les Chinois, sont rattachées aux provinces du Qinghaï et du Sichuan.
À la fin des années 1970, il ne reste plus qu’une douzaine de temples et monastères sur les 5000 que comptait le Tibet avant l’annexion. Depuis 1981, plus d’une centaine de monastères ont été reconstruits et restaurés, souvent à l’initiative du peuple.
Le Dalaï Lama a encouragé les voyageurs à se rendre au Tibet, qui, paradoxalement, n’a jamais été aussi accessible. Le Tibet offre au voyageur de quoi satisfaire son désir d’ailleurs : grands espaces qu’il est intéressant de parcourir à pied, à VTT ou à cheval, et où les rencontres avec les derniers grands transhumants sont autant de moments inoubliables, sans oublier les monastères et leurs cortèges de moines bouddhistes.